L' aventure Hurtigruten

Publié le par marino

Mercredi 19 mai 2010 : Départ de Bergen et premières impressions en mer de Norvège

 

Vers 15H30 nous prenons un taxi pour gagner le quai dans le port de Bergen. Avec les embouteillages et les travaux ce déplacement nous laissera un mauvais souvenir... au compteur !... A partir de 16 H, nous pouvons monter à bord, nous installer et découvrir le Nordstjernen, le plus vieux navire de la Compagnie Hurtigruten, construit en 1956. C' est aussi le plus petit, il peut contenir 400 personnes et dispose de 70 cabines. Il respire un air d' autrefois bien qu' il ait été rénové en 2000. Ce n' est pas sans émotion que nous habiterons ce monument bientôt historique, en apprenant qu' il cessera toute activité en 2011. P1020328

La Compagnie dispose de 12 bateaux, plus ou moins récents donc plus ou moins luxueux. Les plus récents sont de vrais bateaux de croisière bien qu' ils transportent aussi marchandises et passagers norvégiens. Chaque jour, un bateau quitte le port de Bergen et un autre y revient. Il faut donc choisir son jour ou son bateau. Cet Express côtier qui sillonne chaque jour la mer de Norvège depuis plus de 100 ans est une réelle aubaine pour tous les villages isolés au fond des fjords difficilement accessibles par la route compte tenu du relief... Plus on va vers le Nord, plus l' isolement grandit dans ce pays qui ne compte que 1,5 habitants au km2, la plupart des 5,5 millions étant rassemblés dans le sud et, pour 10% d' entr' eux, dans les plus grandes villes.

 

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P1020340-1A 18 H précises, nous quittons Bergen. Notre bateau met le cap vers l' ouest et nous passons sous notre premier pont, le pont d' Askoy (1058 m). Parmi les nombreux ponts de ce pays, c' est celui qui possède la plus longue portée. C' est ensuite en direction du nord, dans la mer de Norvège, que nous longeons les îles Oygarden, elles aussi reliées par des ponts. Nous sommes dans une zone pétrolière. Les plates-formes se situent à quelques centaines de km des côtes. Du port d' Agotnes partent de gros pétroliers pour le ravitaillement international. Le buffet servi à 18H, heure d' appareillage du navire, nous distrait un peu de l' environnement... Quelques photos, néanmoins, entretetiennent nos souvenirs...

 

 

 

Jeudi 20 mai : Alesund-Geiranger-Alesund-Molde

 

Pendant notre sommeil, le temps ne s' est pas arrêté... Le voyage s' est poursuivi et les escales se sont succédé : vers 2 h du matin, Floro puis, à l' aube, Maloy, escale suivie de deux heures de pleine mer qui, n' ont pas dérangé notre sommeil !... Le sommeil a été profond car la nuit n' a pas été longue ; un peu parce que la curiosité nous retenait sur le pont, puis,  au salon pour une réunion d' information et de nouvelles rencontres et aussi parce que le démarrage de la cohabitation à bord d' une cabine d' une grande exiguïté nécessite une organisation sans faille... Bref, à l' escale d' Alesund (8H45) que nous ne voulions pas manquer, il fallait en avoir fini avec le petit déjeuner.

Chaque soir, le programme  de la journée du lendemain nous est communiqué par écrit (itinéraires, escales, excursions...). Ce document complète au jour le jour, les nombreux documents de voyage, très détaillés avec cartes à l' appui, remis par Hurtigruten. Chaque excursion a bien sûr un coût allant grosso modo de 35 à 120 euros et nécessitant une inscription la veille. Les excursions permettent de changer les points de vue en nous ramenant sur terre, de varier un peu les plaisirs de la contemplation (ou d' éviter la monotonie d' une vision des côtes à quinze noeuds à l' heure, même si les paysages sont splendides...) et de se dégourdir les jambes. L' escale la plus intéressante sera aujourd' hui  ALESUND. norvege 028Nous n' avons ce matin que 45 mn pour découvrir les environs du port mais nous y reviendrons en fin d' après-midi après l' excursion à Geiranger que nous avons choisie. Pour les touristes, à partir du mois de mai, le bateau fait un grand détour au fond du fjord de Geiranger, un des plus longs de Norvège (100 km). Il faut quatre heures de navigation pour en atteindre l' extrémité (où se niche le village du même nom) et en découvrir , petit à petit, toute la beauté : flancs montagneux, boisés, devenant de plus en plus abrupts sous des cascades bondissantes, à cette période de l' année (le voile de la mariée, les sept soeurs en sont les plus beaux spécimens). Ce n' est pas sans nous rappeler les paysages des Alpes mais rendons à la Norvège ce qui lui est propre, les Alpes n' ont pas les pieds dans l' eau ! Quelques fermes s' accrochent au sommet exploitant le moindre espace qui peut l' être  (pour certains travaux il fallait autrefois s' attacher...) !

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Au fond du fjord, le bateau fait demi tour après avoir déchargé sur un ferry les touristes ayant opté pour le retour en car, jusqu' au port d' Alesund où le rendez-vous est fixé à 18H45.

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La route est superbe, elle domine le fjord et les magnifiques paysages admirés à l' aller.norvege 291-copie-1norvege 297

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L' arrivée à Alesund se fait par le mont Aksla qui offre sur cette ville moderne, entièrement brûlée en 1904, un magnifique point de vue. La ville aux toits gris se déploie sur plusieurs îles et presqu'  îles reliées entr' elles : Superbe ! Alesund vit de la mer et de la pêche mais c' est aussi la capitale du Sunnmore, région où l' esprit d' entreprise est très développé. Dans chaque bras de fjord, on trouve des ateliers mécaniques et des usines (ex : fabrication de meubles comme les fauteuils Stressless). 

norvege 312 Nous retrouvons le Nordjternen à l' heure dite (toujours !) pour la prochaine escale, Molde dite "cité des roses".

Nous sommes ici en plein pays viking (île de Giske à l' ouest d' Alesund). Détruite pendant la guerre comme de nombreuses villes de Norvège, l' architecture de Molde date des années 50. Nous avons trois petits quarts d' heure pour nous imprégner de l' atmosphère de cette ville et admirer les monts du Romsdal. Vers 23H, avant d' entrer dans une zone de pleine mer (Hustadvika), nous passons près d' une exploitation de gaz (gaz et pétrole, richesses de la Norvège...).

Demain, au réveil, nous découvrirons Trondheim...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Publié dans carnets de voyages

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