De Damas à Hama par le Krak des Chevaliers.
17-18-19 mai 2009
Le 17 mai, nous quittons Damas pour entreprendre notre tour de Syrie. Avant de rejoindre Hama sur l' Oronte, nous faisons le détour par le Krak des Chevaliers où nous passons une nuit.
C' est la gare routière de Harasta, récemment déplacée, qui dessert tout le nord de la Syrie. Tôt le matin, un taxi nous y conduit. Les journées de transfert sont toujours un peu pénibles et pleines d' imprévus ! Difficile déjà de trouver la compagnie qui nous a été recommandée, tant il y en a dont les enseignes sont toutes plus illisibles les unes que les autres ! Trouver de l' aide n' est jamais un problème mais ne garantit pas de trouver ce que l' on cherche... Nous voilà aux bons soins de Al-Ahlia, incontestablement la préférée des autochtones... et tout ira bien. La route est en très bon état, seul le code de la route peut donner quelques frayeurs. Les autoroutes sont pour tout le monde et on les quitte comme on veut (peut...). D' une manière générale, les chauffeurs respectent les vitesses indiquées. Il nous faut 2H pour rejoindre Homs. Dès la sortie de Damas, nous trouvons le désert rocailleux et prenons de l' altitude. Jusqu' à Homs, notre terminus, la route est droite. La gare routière, à l' extérieur de la ville, laisse peu de temps à la réflexion. Des dizaines de taxis attendent les voyageurs et repèrent les touristes. Les chauffeurs se précipitent sur nos sacs bien avant que l' on ait trouvé le moins rapace et le meilleur prix. Ca se termine souvent par un marchandage entr' eux. Le nôtre a l' air sérieux, il le faut car 20 km nous séparent du fameux Krack des Chevaliers à deux pas du village de Hosn et nous lui demandons de revenir nous chercher le lendemain matin.
L' arrivée au Krak est superbe, cette forteresse est en parfait état et sa position stratégique la met vraiment en valeur. Notre hôtel ( hôtel Baïbars) se situe juste en face, de l' autre côté du ravin. De notre lit, on a la vue ci-dessus. Nous avons passé deux heures environ à découvrir le château, jusqu' au coucher du soleil où il s' embrase. Les premiers Croisés toulousains, conduits par Raymond de Saint-Gilles, se sont emparés du site en 1099. Ce n' est qu' au bout de dix ans que la construction est amorcée, elle durera plus d' un siècle. Par trois fois, les musulmans tentèrent de s' en emparer sans succès. A son apogée, 4000 soldats y habitaient. Avec le déclin des Croisés, la garnison s' amenuisa et la forteresse tomba aux mains du Sultan Baïbars. Après avoir admiré ce château de nuit, de jour et sous toutes ses coutures, nous regagnons au matin avec notre fidèle serviteur, la gare routière de Homs pour prendre un bus pour Hama. Là encore, pas de problème, il n' y a qu' à se laisser faire pour trouver le bon, sauf qu' il faut encore attendre Claudette déambulant sans se presser à la recherche des toilettes...
Le 17 mai, nous quittons Damas pour entreprendre notre tour de Syrie. Avant de rejoindre Hama sur l' Oronte, nous faisons le détour par le Krak des Chevaliers où nous passons une nuit.
C' est la gare routière de Harasta, récemment déplacée, qui dessert tout le nord de la Syrie. Tôt le matin, un taxi nous y conduit. Les journées de transfert sont toujours un peu pénibles et pleines d' imprévus ! Difficile déjà de trouver la compagnie qui nous a été recommandée, tant il y en a dont les enseignes sont toutes plus illisibles les unes que les autres ! Trouver de l' aide n' est jamais un problème mais ne garantit pas de trouver ce que l' on cherche... Nous voilà aux bons soins de Al-Ahlia, incontestablement la préférée des autochtones... et tout ira bien. La route est en très bon état, seul le code de la route peut donner quelques frayeurs. Les autoroutes sont pour tout le monde et on les quitte comme on veut (peut...). D' une manière générale, les chauffeurs respectent les vitesses indiquées. Il nous faut 2H pour rejoindre Homs. Dès la sortie de Damas, nous trouvons le désert rocailleux et prenons de l' altitude. Jusqu' à Homs, notre terminus, la route est droite. La gare routière, à l' extérieur de la ville, laisse peu de temps à la réflexion. Des dizaines de taxis attendent les voyageurs et repèrent les touristes. Les chauffeurs se précipitent sur nos sacs bien avant que l' on ait trouvé le moins rapace et le meilleur prix. Ca se termine souvent par un marchandage entr' eux. Le nôtre a l' air sérieux, il le faut car 20 km nous séparent du fameux Krack des Chevaliers à deux pas du village de Hosn et nous lui demandons de revenir nous chercher le lendemain matin.
L' arrivée au Krak est superbe, cette forteresse est en parfait état et sa position stratégique la met vraiment en valeur. Notre hôtel ( hôtel Baïbars) se situe juste en face, de l' autre côté du ravin. De notre lit, on a la vue ci-dessus. Nous avons passé deux heures environ à découvrir le château, jusqu' au coucher du soleil où il s' embrase. Les premiers Croisés toulousains, conduits par Raymond de Saint-Gilles, se sont emparés du site en 1099. Ce n' est qu' au bout de dix ans que la construction est amorcée, elle durera plus d' un siècle. Par trois fois, les musulmans tentèrent de s' en emparer sans succès. A son apogée, 4000 soldats y habitaient. Avec le déclin des Croisés, la garnison s' amenuisa et la forteresse tomba aux mains du Sultan Baïbars. Après avoir admiré ce château de nuit, de jour et sous toutes ses coutures, nous regagnons au matin avec notre fidèle serviteur, la gare routière de Homs pour prendre un bus pour Hama. Là encore, pas de problème, il n' y a qu' à se laisser faire pour trouver le bon, sauf qu' il faut encore attendre Claudette déambulant sans se presser à la recherche des toilettes...