Départ de Quito - une escale à Miami

Lundi 28 janvier 2008

Une dure journée nous attend. Tout est bien calculé pour être dans les temps à l'aéroport. Un taxi est demandé pour 4H45. Levées à 4heures, nous sommes prêtes en cinq sept. Le gardien de nuit attend avec nous sous le porche. A ces heures, c'est plus prudent. Il pleut des cordes ce qui assombrit encore ce moment. Ce chauffeur de taxi nous laissera un très bon souvenir des taxis quitenos. Il est sympathique, prudent (c'est mieux ainsi car on n'y voit pas grand-chose) et son prix est des plus modestes à ces heures.

Nous arrivons 1 heure trop tôt à l'aéroport, ce qui nous permet un dernier petit déjeuner équatorien. L'heure qui suit est une épreuve, nous subissons 12 postes successifs de procédures administratives ou de contrôles divers de police. Il restera encore l'épreuve de Miami où nous attend une escale de 9H (il faut déjà oser le proposer) et celle de Londres, 4heures d'escale. Au total un voyage de 31 heures, correction faite des décalages horaires !

A Miami, nous avons le temps de partir découvrir la ville. Nous prenons un car qui se rend « down town » mais on n'est plus à Quito et il faut attendre une demi-heure le premier bus qui s'arrête tous les cent mètres. Il n'y a que des personnes âgées. La conductrice intervient pour que les plus jeunes (ici aussi !) cèdent leur place aux aînés. Tous parlent espagnol, on n'est pas dépaysé. A pied, nous nous sentons écrasées par les immeubles. La ville n'a rien d'esthétique. Un petit verre chez un français qui nous indique comment rejoindre le bord de mer et nous y voilà rapidement (sans les lunettes de Clo qui resteront à Miami). Ce n'est pas la côte d'azur. Juste un palmier ici ou là pour faire un peu de verdure, le reste n'est que béton et immeubles imposants presque les pieds dans l'eau. Nous regagnons en taxi l'aéroport un peu surprise par par ce que nous avons vu de cette ville qui ne nous laissera pas un souvenir grandiose.

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