Cuenca

Publié le par marino

Jeudi 17 janvier 2008

 

C'est par le marché que nous commençons notre matinée et, bien sûr, l'artisanat nous tente encore (ponchos, nappes...). Ce n'est pas Otavalo, beaucoup, beaucoup plus petit mais très coloré et sympathique malgré tout.

Nous arpentons la ville pour découvrir toutes les merveilles de l'époque coloniale. C'est une ville très plaisante, la troisième d'Equateur. On compte un nombre impressionnant de magasins de luxe. Les vêtements pour enfants sont largement représentés, les chaussures et les baskets aussi.

Il ne s'agit pas de manquer la fabrication des célèbres « Panamas ». La ville, dont c'est la spécialité, compte plusieurs fabricants. Nous optons pour celui qui se trouve au centre ville, Alberto Pulla rue Tarqui. Comme le précisait le Routard, l'accueil est chaleureux et nous ressortons avec plusieurs modèles après avoir visité l'expo - vente du premier étage et fait quelques photos avec le chef. Les chapeaux sont bien emballés dans des plumiers en bois léger signés par notre spécialiste. Tout de même, dans la valise, ça ne va pas passer inaperçu ! Nous n'avons pas vu le tressage manuel car ici, les chapeaux sont simplement blanchis. J'ai eu l'occasion de voir en traversant des villages, des femmes en train de tresser des chapeaux avec de la paille de maïs. Ils sont tous faits main. Les prix varient entre 20 et 100 dollars voire plus en fonction de la finesse du tressage. Une bagatelle par rapport aux prix à l'exportation. C'est grâce à la France que ce chapeau est devenu célèbre. Lors de la construction du canal de Panama, des chapeaux ont été commandés à l'Equateur pour les ouvriers. Ce chapeau depuis est devenu « culte » et de nombreuses célébrités françaises en commandent encore. Mr Ortega nous montre les extraits de presse témoignant de son succès (Henri Salvador par exemple).

Nous terminons notre après-midi par une descente au bord du Rio Tomebamba qui traverse la ville et nous remontons par un autre pont. Le soir, c'est de nouveau le restaurant. Toujours fidèles au Routard, nous choisissons le « Balcon Quiteno » : très grande salle éclairée aux néons, beaucoup d'affiches, accueil sympa et pas un chat en ce début de soirée. Ici, on sort plus tard. Au retour, des cerises magnifiques sont encore proposées sur les trottoirs. Nous résistons toujours !

 

 

Publié dans carnets de voyages

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article