Les Galapagos : Station Darwin à Santa-Cruz - Baltra (départ)

Publié le par marino

Samedi 26 janvier 2008
Santa Cruz (visite de Darwin station) - Baltra
Le petit déjeuner est prévu à 6H30 pour un départ à 7H30 et une visite de la station Darwin (à ne pas manquer) à 9H30 à Santa Cruz. Nous sommes ponctuels comme d'habitude. L'équipage, lui, ne l'est pas ! Les tables ne sont pas dressées, c'est la première fois...
Notre barman habituellement charmant et souriant tire une "gueule" de six pieds de long en tentant d'installer quelques cuillères sur les tables, nous ignore et ne nous dit même pas bonjour ! Personne ne le déridera...Le cuisinier arrive à 6H50 ! Il n'y a plus de lait ! Il est clair que l'on n' intéresse plus personne. C'est sans remerciements et sans trop de chaleur que l'on nous reconduits au quai. Bye bye vers 7H50 !
Y a-t-il eu la guerre entre eux pour la dernière soirée ? Leur enveloppe était-elle insuffisante ? 0u triste hypothèse est-ce la mentalité équatorienne, déjà constatée dans les Andes ? Le touriste est digne d'une attention cordiale mais strictement commerciale, jusqu'à ce qu'il donne ses dollars. Après, service minimum... C'est une déception.
Consolation : le guide arrivé ce matin pour la station Darwin est très intéressant et compréhensible. Il connaît très bien la flore et la faune de l‘archipel. Je regrette de partir.
En définitive, ces deux derniers jours laissent quelque sentiment d'inabouti, agacent et ternissent la croisière : perte d'intensité et sentiment de se faire avoir... Un peu de tristesse ! Même le bonheur de la première rencontre du séjour avec les tortues terrestres (de Darwin), tant réclamées par Clo, ne corrige pas mes impressions. On a eu chaud pour les tortues ! Les Galapagos est-ce vraiment une véritable arnaque ?

Nous faisons quelques achats au magasin de la station Darwin. Les prix sont très élevés (ex : tee shirt : 11,50 dollars contre 4 à Quito, mon chapeau : 20 dollars, c'est le prix d'une chambre d' hôtel très confortable pour deux personnes). C'est en car que nous traversons l'île pour rejoindre l'aéroport de Baltra, laissant à Santa Cruz ceux qui poursuivent encore 3 jours la croisière comme Benoît et celles qui poursuivent seules leur périple sur l'île. Le vol Baltra/Quito que nous avons réservé passe par Guayaquil ce qui d'ailleurs n'allonge guère le trajet. Il faut compter 1H20 de vol pour joindre les îles et le continent.
Nous retrouvons Quito, notre hôtel pour deux nuits et les sacs que nous avions laissés pour alléger nos bagages. A la réception de notre hôtel, on nous accueille chaleureusement.


Mais quand même ...

Il règne dans ces îles une atmosphère sauvage particulière qui créé des impressions très fortes et qui enchante rapidement. On ne fait pas qu'observer les animaux. On peut plonger, faire de la bronzette sur le pont du bateau, discuter ou rêver et malgré le mal de mer qui dure environ 24 heures, les déceptions, les attentes insatisfaites, c'est avec émotion qu'on les laisse.

Ce sont des îles où le monde animal est roi, impose les respect. On le côtoie en silence et avec curiosité. L'humain n'est pas ici chez lui, il y est admis en observateur respectueux. Les Galapagos sont une vitrine du monde animal et de ses facultés d'adaptation, un laboratoire de recherche ou l'on a le sentiment de toucher au mystère du monde.

ET au retour, le visionnement inlassable des photos efface définitivement les désagréments et l'enchantement reprend le dessus. La magie opère de nouveau et les Galapagos redeviennent un archipel de rêve (qui pour moi n'est pas encore assouvi) ! Allez savoir....

Nous avons fait le choix d'une croisière de 5 jours, 4 nuits pour des raisons financières et de temps, le but n'étant pas de connaître à fond les Galapagos mais d' avoir fait connaissance avec l'essentiel pour mieux se les représenter. L'objectif n'est que partiellement atteint car en fait les îles ne se ressemblent pas. Je reste un peu sur ma faim...d'autant que le temps passé à bord est très important.
Si je devais conseiller un futur voyageur, je lui dirai de prendre une semaine pour quelques dollars de plus (centaines de dollars...tout de même) la quantité d'espèces animales et la diversité des paysages en valent la peine. Sur une croisière dite de 5 jours, il faut en compter moins de trois (ceci doit être variable selon les équipages). Ce point mérite d'être approfondi à la commande. Rester en rade dans Puerto Ayora sans activité n'a rien d'enthousiasmant. Il faut savoir aussi que plus la croisière est chère (1ère classe) plus l'âge des participants est élevé. Lors d'un séjour en Equateur, cet archipel mérite, selon moi, du temps. C'est d'ailleurs un contraste incroyable avec la traversée de la Cordillère des Andes, surtout en période de pluies où nuages et brouillard masquent les sommets des volcans (Décembre à Mai).
Les Galapagos sont pour moi un incontournable de l'Equateur.

 

 

 

 

 

 

 

Publié dans carnets de voyages

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