Les Galapagos : Floreana Punta Cormorans et Office Bay

Publié le par marino

Vendredi 25 janvier :

a.m. Floreana dite aussi Santa Maria - Punta Cormorans :
C'est une île très montagneuse, grise et pelée, parsemée de cônes volcaniques. Drylanding avec Wilner le long de la lagune aux flamants jusqu'à la plage des tortues de mer (Pointe des Cormorans). Enfin les tortues...
La moindre trace de végétation ou de couleur dans le paysage retient notre attention tant elles sont rares (Otaries, crabes...).
On devient blasés !

Ce que l'on ne sait pas c'est que tout est pratiquement terminé ! ...


p.m. Floreana - Office Bay
pour respecter les traditions... La légende dit que les baleiniers au XVIII ème siècle déposaient leurs lettres dans un tonneau espérant que d'autres navigateurs de passage les achemineraient. La légende perdure même si le tonneau a du être changé. Ce lieu est devenu un véritable dépôt en tout genre d' objets les plus divers, de messages les plus farfelus et originaux, simple témoignage d'un passage sur l'île.
On trie les cartes que contient le tonneau comme le veut la coutume pour emporter celles qui concernent dans notre pays une destination proche de la nôtre. Il y en a une centaine. Quelques unes seront acheminées mais très peu. Clo en prend une pour le sud de la France. Il n'y en a qu'une pour la France. Nous n'en avons pas à déposer à défaut d'avoir pu en acheter. On pensait d'ailleurs le faire à « Office Bay » ignorant tout de ce lieu mythique...
Cette activité ne méritait pas d'être l'unique objet de notre wetlanding, une sorte d'arnaque dans la mesure ou le site est à 50 mètres de la plage et que nous restons à errer sur la plage en attendant 14H30, heure fixée par l'équipage pour le retour..
Il fait une chaleur torride et nous profitons d'un peu d'ombre pour encourager notre « crew » qui défie au foot sur le sable, en plein soleil, l'équipage d'un bateau proche. Le foot, en Equateur, c'est comme la religion, omniprésent.
C'est un peu la débâcle ! Nous attendons le canot qui nous ramène au bateau pour rejoindre le port de Santa Cruz notre dernière escale. L'équipage sent l'écurie ! Tout semble terminé pour eux qui retrouve leur terre, donc pour nous... C'est un peu tôt pour une croisière qui se termine le lendemain en fin de matinée. Arrivés tôt à Santa Cruz, nous pensons tous aller flâner sur le port ou dans les rues de cette ville, nous n'avons vu aucun site habité durant notre périple !...Mais l'entrée au port et la mécanique mobilisent l'équipage qui s'affaire jusqu'à 21 heures avant de « prendre le large ». Personne ne nous propose le canot pour rejoindre le port. On n'a pas pensé au canot-taxi qui était peut-être une solution ! Aucune information ne nous a d'ailleurs été donnée. Il ne reste sur l'Intrepido qu'un membre de l'équipage et les touristes un peu enragés ! Les guides nous ont fait leurs adieux (c'est fini !) nous laissant deux enveloppes, une pour « the crew » et une pour eux. Je n'ai pas, pour ma part, trouver nos guides très fameux. J'ai eu beaucoup de mal à les comprendre tant en anglais qu'en espagnol , leurs connaissances des espèces se limitaient souvent à la lecture du bouquin. Nous laissons chacune 20 +50 dollars sur les deux enveloppes. La gentillesse de Wilner avait fini par attendrir Clo. Pas moi, j'ai eu trop de mal à le comprendre !

Publié dans carnets de voyages

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