Alep terminus de l' Orient Express

Publié le par marino

Jeudi 21 mai au dimanche 24 mai 2009

 Alep est la deuxième ville de Syrie (2,3 millions d' habitants) à 350 km de Damas. Nous y passerons quatre jours.
Pour se rendre à Alep depuis Lataquié, il faut traverser une région très montagneuse, c' est long... Mais nous souhaitons découvrir cette région bordant la Turquie. Les grandes compagnies retournent toutes à Hama rejoindre la vallée de l' Oronte et l' autoroute. Après avoir hésité à prendre le train (encore plus long mais ligne très pittoresque), nous optons pour une compagnie locale, celles qui fonctionnent avec de vieux bus, appelés les Hip-Hop, car ils s' arrêtent dans tous les villages... Les paysages sont magnifiques mais il a fallu traverser de nombreux chantiers routiers et prendre patience. dans les montées. Les descentes se sont faites à quarante à l' heure ! A la pause de midi, le car a déversé ses clients dans les petites épiceries d' un petit village. C' était vraiment la Syrie profonde plutôt peu accueillante (c'est un euphémisme !). Nous n' avons jamais, par la suite, retrouvé cette ambiance, même pas dans les villages bédouins du fond du désert... Ce n' est pas la joie, la méfiance se lit sur les visages fermés et peu avenants. Dans le car, l' ambiance est identique. On ne se sent pas très à l' aise... aucun contact ! Oublons très vite ce visage de la Syrie, il n' est pas représentatif...
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Le trajet en taxi entre la gare routière d' Alep (Hanano) et notre hôtel (Alzhraa Hôtel, rue Mari, devant le musée archéologique), constitue une véritable immersion dans l' intense trafic de cette ville, grouillante, très animée... Une ville à vocation commerciale depuis ses origines.  On y conaît ses premières émotions. Nous avons vite pris conscience des dangers de cette ville...Traverser une rue d' Alep entre 11 heures et 19 heures relève de l' exploit. Très peu de feux et ne comptez pas sur un ralentissement !... Prendre place dans un taxi exige une totale résignation... Dans le trafic les taxis sont largement dominants, leur survie économique leur impose un nombre maximal de courses : pas le temps d' attendre qu' on vous cède le passage. Chacun s' impose, zigzaguant inlassablement entre les voies pour gagner une place tne serait-ce que dix secondes. On paie souvent plus cher aux heures de pointe ! Quelle virtuosité demande ce métier, on ne laisse jamais plus de 10 cm à la voiture qui précède. Chaque centimètre gagné sur l' autre est une victoire en permanence recherchée. Il faut avoir le coeur bien accroché. Les piétons n' ont qu' à bien se tenir, ils ne méritent aucun ralentissement. Des déplacements plus périlleux encore qu' à Damas ou à Amman !...
L' hôtel est correct, la salle de bains, comme partout en Syrie, nécessite les babouches, toujours mises à disposition... On comprend vite pourquoi... L' aImage 216ccueil est correct mais rien n' est organisé pour les touristes. Il n' y a d' ailleurs que des autochtones. Cet hôtel est surtout bien placé, on peut tout faire à pied, la citadelle, les souks...
Image 201Notre premier déplacement sera pour la citadelle dont la réputation est pleinement justifiée. Pour la première fois, nous trouvons de nombreux touristes (beaucoup de Français) mais aussi beaucoup de Syriens en visite. Malgré la chaleur, la visite est un plaisir. On a du sommet une vue magnifique sur Alep écrasée, blanche et plate sous le soleil... De nombreuses brasseries sont installées devant l' entrée, à la sImage 215rtie, elles sont incontournables !
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Publié dans carnets de voyages

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