Lyon/Satolas-Londres-Quito

Publié le par marino

Jeudi 10 Janvier 2008

C'est vers 22 Heures, après 15 heures de voyage et 6 heures de décalage horaire, qu' American Airlines nous livre à Quito sur l'aéroport Mariscal Sucre situé en pleine ville. Cet aéroport nécessite des procédures particulières d'atterrissage du fait de l'altitude de la ville (2850 m, la plus haute du monde après La Paz en Bolivie) et de sa situation au cœur des immeubles. La descente doit être rapide et le touch down se fait alors que la vitesse est encore très élevée (450 km/h). Le freinage doit être extrêmement puissant puisque la piste a la même longueur que les autres. De ce fait, les avions doivent être  équipés de pneus spéciaux supportant des températures élevées. Tout s'est bien  passé. Un nouvel aéroport va être construit, opérationnel en 2012. Tout s'est bien passé, peut-être grâce au signe de croix de ma voisine , une américaine assez folklo. Le nouvel aéroport sera opérationnel en 2012.

 Nous avons réservé, par téléphone, quatre nuits d'hôtel à Quito (Hôtel Huasi Continental Calle Flores y Sucre inscrit dans le Routard) dans le Quito colonial bien que cette partie de la ville soit peu recommandée par les guides. Notre voyage qui commence à Quito se terminera aussi à Quito où nous reviendrons après la cordillère des Andes et les Galapagos.

Il pleut averse au moment de l'atterrissage. Cette pluie est de courte durée. Mais ce n'est pas le seul désagrément.

Dès la sortie de l'avion, je ressens une gêne pour avancer, comme un frein moteur, le souffle court pour parler et marcher et des perturbations immédiates du rythme cardiaque (arythmie, extrasystoles qui dureront toute la nuit) mais aucune sensation de malaise néanmoins.

 La perte de nos bagages sera le plus gros désagrément à supporter. C'est légères et sans bagages que nous rejoignons l'hôtel pour 6 dollars, avec un taxi, vers 23H30.

Notre hôtel, bas de gamme mais correct, se trouve au cœur du Quito dit colonial, la partie historique de la ville. Il correspond exactement à la description qu'en a faite le Routard : sobre (très), austère (oh oui !) mais lits propres (oui, que les lits) et accueil doux (vrai, voire mou ) ! On peut y prendre le petit déjeuner, non compris dans le prix de la chambre, qui se monte à 14 dollars pour deux personnes, payables la veille au soir. On nous demande 15 dollars, Clo rappelle le prix fixé par téléphone et ce prix est accepté. C'est noté dans le cahier !

La chambre est plutôt glauque, la fenêtre grillagée donnant sur les toits n'apporte pas de lumière. Au moins se sent-on en sécurité dans un quartier peu fréquentable la nuit.

Malgré nos déboires, le manque de chemise de nuit et d'affaires de toilette, la fatigue nous gagne vite. Je suis tout de même sans cesse réveillée par des extrasystoles. 

 

 

 

 

Publié dans carnets de voyages

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