Les Galapagos : Plazza Island et Santa Fe

Publié le par marino

 

Mercredi 23 janvier :

a.m. Plazza Island (South) : C'est une toute petite île à l'est  de Santa Cruz : splendide ! Couleurs magiques : le rouge des plantes grasses au ras du  sol, le jaune des rares fleurs de cactus géant (Opuntica echios et Opuntica cactaceae), le sable blanc et les roches noires illuminées par le rouge flamboyant des crabes ! Ce lieu regorge de crabes rouges (Grapsus grapsus), iguanes marins à crêtes hérissées, otaries des Galapagos (Zalophus californianus) et oiseaux divers. Ce wetlanding est apprécié de tous. On mitraille sans problème, chaque animal pose à volonté. Ce lieu restera pour moi le plus magnifique de tous ceux que nous découvrirons. Nous aurions aimé flâner encore davantage.

 

Navigation en fin de matinée pour rejoindre Santa Fe : début de mal de mer pour une dizaine d'entre nous. Très désagréable !

 

p.m. Santa Fe

C'est une petite île de 24 km2, la plus vieille de l'archipel. Elle se caractérise par une flore spécifique (beaucoup de Palo Santo et de Cactus à raquettes). C'est tout de même la grisaille qui domine (arbustes secs, sans aucune trace de vie).

Après le déjeuner à bord, deux options : snorkelling ou drylanding avec Jorge jusqu'aux plus hauts sommets de l'île.

 

Le départ a été tardif, le programme modifié pour permettre à ceux du snorkelling d'effectuer le drylanding (vocabulaire familier ici...). C'est donc au pas de charge que nous atteindrons les hauteurs de l'île. Toutes ces sorties sont, de mon point de vue, trop rapides. Si l'on s'attarde sur l'appareil on ne peut écouter le guide. La plupart d'entre nous préfère la chasse photographique aux informations données, superficielles et pas toujours bien compréhensibles. Nos guides ne font pas dans le zèle.

Il fait une chaleur torride à travers les laves dès qu'on s'éloigne de l'océan. Ca grimpe, ça grimpe, on étouffe, l'ombre est inexistante et le rythme très rapide. Suit qui peut, Jorge ne se retourne jamais. Je comprendrai plus tard pourquoi ! Je m'accroche jusqu'au bout, à deux doigts de rendre l'âme (pour le reste c'est déjà fait...) La descente est sportive, le chemin, escarpé, même si le ravin n'est pas très profond (on n'est tout de même pas dans les Alpes ! ...). Ca glisse beaucoup, la lave roule sous les pieds. Le seul endroit où j'aurais pu rentabiliser le transport de mes bâtons de rando, c'est ici mais, bien sûr, ils sont restés dans le bateau. Le départ a été tardif nous arrivons après 17H30 sur la plage un canot nous récupère à la hâte mais un groupe attend toujours sur une autre plage. Ce retard n'est pas apprécié par l'équipage. Pas le temps de mettre les gilets... Est-ce la raison pour laquelle nous faisons un départ « sur les chapeaux de roues » ?! Intrepido !!!

 L'océan est fort, c'est la pleine lune et les marées sont importantes. Ca brasse ! ...Le bateau tape et retape, tangue, le mal de mer est insupportable à cette allure... Au fond de ma couchette, les yeux fermés, j'ai l'impression que le bateau va se casser. Je n'ai, pour la deuxième fois, rien avalé. Le mal de mer, ça, je n'avais pas prévu ! De plus, c'est la plus longue traversée : Santa Fe / Espanola, c'est long : 7H de navigation.  Il faudra attendre 1 heure du matin, l'approche d' Espanola pour retrouver une vitesse plus raisonnable donc un peu de calme. C'est beaucoup dire car même au mouillage ça tangue ! Cette traversée a été éprouvante ! Nous sommes nombreux à en garder un mauvais souvenir. Pas drôle !

 

     

Publié dans carnets de voyages

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